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.«Quæ pejor animæ mors quam libertaserroris» (St Augustin  Ep.166).Mais Mgr Pavan a écrit que  tout citoyen de n importequel État, en tant que personne et donc par loi de nature, tou-jours, partout, de manière inaliénable, a le droit de professer etde propager n importe quelle religion de son propre choix,libre de toute coercition et protégé par les lois civiles (op.cit.p.284-285).Nous répétons que pour rendre moralement licite une ac-tion, il faut que son sujet soit bon, non seulement métaphy-siquement mais aussi moralement.Ce qui ne vaut pas pourles fausses religions dont les erreurs sont des parasites de la146 vérité.Certes, toute religion a du bon en soi, mais ce peu debon ne suffit pas à les rendre moralement bonnes.«Bonummorale ex integra causa, malum ex quovis defectu».Donc,les fausse religions, malgré ce peu de bon qu elles contien-nent, restent fausses dans l ensemble, privées de bonté mora-le et donc leur activité n est pas licite.Les professer et les di-vulguer reste illicite car intrinsèquement immoral, quelle quesoit la bonne foi de celui qui les pratique.Il est donc faux d affirmer qu en défendant aux errants deprofesser et de propager leurs erreurs, «on va contre leur exis-tence naturelle et on lèse un droit de leur personne et on vacontre l ordre établi par Dieu» (op.cit.p.291).Lorsque les Autorité civiles permettent les fausse religions,les professent en propre, les protègent et persécutent la reli-gion catholique, elles vont contre l ordre moral et contre ledroit de ce même ordre moral.Au contraire, professer et divulguer la religion catholique,la seule vraie et voulue par Dieu, est de leur plein droit «ex le-ge naturæ et ex lege positiva Dei».Par conséquent, l Étatdoit protéger par des lois civiles et son existence et sa propa-gation, tandis qu il doit interdire la profession et la divulgationdes autres religions en tant qu erronées et contraires à la vo-lonté de Dieu qui veut son unique religion.Le Seigneur n est pas pour le pluralisme religieux, maisIl fait une grave obligation, même au prix du martyre, defaire du  prosélytisme et de détruire les autres religions.Quelle rhétorique vide, donc que celle de Mgr Pavan,lorsqu il affirme que le droit à la liberté civile même pour l er-reur, a été foulé aux pieds pendant des siècles et des sièclespar l Église aussi, même si manquaient les prémisses pour em-pêcher cette déplorable fatalité (op.cit.p.295-296).Un telle stupidité, quelques Pères plus intelligents et avisésl avaient déjà remarquée au cours de Vatican II.Le cardinalOttaviani rappela en effet que personne ne peut être contraintde professer la vraie religion, mais qu aussi aucun droit nepeut avoir un homme à la liberté religieuse en contraste147 avec les droits de Dieu et que par conséquent, il est graved affirmer licite de droit, la propagande des autres religions.Le cardinal Ruffini fit remarquer que la Déclarationconciliaire  Dignitatis humanæ devait être corrigée, car tellequ elle était, elle favorisait l indifférentisme religieux et inter-disait à l État de favoriser la vraie religion.De même le cardinal Quiroga y Palacios fit remarquerqu en favorisant les frères séparés, on faisait grand tort à la foides catholiques qui se trouvaient ainsi mis en très grave dan-ger parce que le texte est en contradiction avec la doctrine tra-ditionnelle, vu que le Concile, en approuvant la  Dignitatishumanæ en vient à ratifier ce libéralisme religieux quidepuis toujours avait été condamné!De même le cardinal Buenos y Monreal déclara  ambi-gu le texte conciliaire et que seule l Église catholique avaitreçu de Dieu l ordre de prêcher l Évangile à tous les peupleset qu on ne pouvait pas imposer aux catholiques de se sou-mettre à la propagande de l erreur et que les catholiques seulsavaient le droit d exiger de l État d interdire la propagandedes autre religions.Même façon de s exprimer du cardinal Browne, soutenupar le cardinal Parente (tous deux de la Curie romaine).Tousdeux en effet repoussèrent cette  déclaration parce queles droits de Dieu se trouvaient subordonnés à ceux del homme.Le Supérieur Général des Dominicains, le P.Fernan-dez, rejeta lui aussi cette  déclaration en tant qu affectée de naturalisme.Malheureusement, les  Pères des deux Amériques fu-rent favorables à cette liberté religieuse, peut-être par fausse charité Scuménique envers les schismatiques et les héré-tiques.Jusqu au théologien de Paul VI, le cardinal Carlo Co-lombo, qui voyait dans cette  liberté religieuse , une espè-ce d application nouvelle de principes immuables.Mais ja-mais personne n a su quels pouvaient être ces  principes im-muables.148 La Tradition catholique resta toujours dans la ligne desPapes.C est dans l Épitre  ad Jubaianum que St Cyprien for-mula l axiome  Extra Ecclesiam nulla salus.Un tel axiomefut répété un nombre infini de fois par les  Pères et par lesPontifes jusqu à Vatican II.Prenons quelque document plus proche de nous.Je les tirede Denzinger (édition 1963) [ Pobierz caÅ‚ość w formacie PDF ]

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